Éditions GOPE, 228 pages, 13 x 19 cm, 18 €, ISBN 979-10-91328-21-0

samedi 11 novembre 2017

La parole est aux blogueurs, -euses

Milk time



« Arrivée à l’adolescence, les ravages de la maltraitance font leur œuvre [...] »

« Intelligente, travaillant bien à l’école, elle n’a pourtant qu’une seule envie, en finir, se foutre en l’air par tous les moyens. »

« Elle ne se rebelle jamais vraiment contre l’autorité parentale. Elle se laisse faire, tout le temps. Le seul moyen qu’elle trouve pour attirer l’attention, c’est se rendre malade ou tenter de se suicider. »


« À mille lieues du surnaturel, de la littérature gothique ou de l’urban fantasy actuelle, ce roman thaïlandais, écrit avec une plume quasi chirurgicale, plonge le lecteur dans la spirale descendante dans laquelle s’enferme peu à peu sa narratrice. La naïveté juvénile de cette dernière, que tous ou presque semblent rejeter, se transforme rapidement en un manque quasi viscéral pour l’affection des siens, manque qu’elle ne parvient à combler qu’à travers sa fascination pour son propre sang, et la douleur qu’elle va s’infliger pour pouvoir observer ce dernier, puis davantage. [...] La plume est lapidaire, sans réelles fioritures. L’ensemble appuie à cet égard l’accélération du maelstrom dans lequel se retrouve la jeune héroïne. La dureté et le dépouillement du style appuient un peu plus l’atmosphère chirurgicale de l’ensemble [...] »


« En effet, Fille de Sang fait partie de ces lectures qui ne vous laissent pas indemnes. On en ressort hébété, changé à tout jamais, le prisme à travers lequel je voyais l’existence s’est terni et s’est taché de gouttes de sang rouille, dont la saveur salée s’est évaporée à force de sécher, réminiscence d’un mal-être insoutenable. Chaque page m’a fait mal, m’infligeait une souffrance supplémentaire. [...] »


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